L’énergie

Plus de dix ans après l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie, il existe, en 2021, une trentaine de fournisseurs d’électricité pour les particuliers !  0.810.112.212

⚖️ Pour faire votre mise en service avec EDF, appelez le 09 69 32 15 15 ou le service papernest au 09 74 31 47 04 pour le faire auprès d’un fournisseur alternatif.

Mise en service EDF : https://www.fournisseur-energie.com/edf-demenagement/mise-en-service-edf/

 

 

L’assainissement

Vous utilisez de l’eau dans la vie de tous les jours pour la vaisselle, les WC, la lessive, …
Cette eau polluée se doit d’être épurée avant d’être rejetée dans le milieu naturel.
Il existe 2 types d’assainissement : individuel ou collectif (tout-à-l’égout).

ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL OU AUTONOME

Le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) est un service public local chargé de conseiller et d’accompagner les particuliers dans la mise en place de leur installation d’assainissement non collectif et de contrôler les dispositifs existants.
Pour toute demande, vous devez remplir le formulaire (à télécharger ici) et le retourner à :
Communauté de communes Elan Limousin Avenir Nature
SPANC ELAN
13, rue Gay Lussac 87240 Ambazac
Tél. 05 55 56 44 55
 Email : spanc.elan87@orange.fr
Pour information, voici le tarif des prestations au 10 juillet 2020 :
    • Installation neuve : 250€
         *  dont étude de conception et implantation : 125€
         *  dont contrôle de réalisation : 1 25€
    • Réhabilitation d’une installation : 250€
    • Réhabilitation d’une installation suivant un diagnostic de l’existant (dans l’année suivant le contrôle) : 180€
    • Installation existante : contrôle initial : 70€
    • Installation existante : contrôle périodique : 70€
    • Installation existante : contrôle dans le cadre d’une vente : 84€

ASSAINISSEMENT COLLECTIF OU TOUT-À-L’ÉGOUT

Le tout-à-l’égout est un réseau collectif de canalisations, qui assure l’acheminement des eaux usées afin de les diriger vers une station d’épuration. Il collecte ensemble ou séparément les eaux pluviales et usées. Le raccordement au tout-à-l’égout consiste à installer des canalisations reliant les sorties d’eau de l’habitation au réseau collectif qui se trouve généralement sous la chaussée. Le raccordement se divise donc en deux parties : une partie privée qui s’étend de l’habitation jusqu’à la clôture et une partie publique, de la clôture au réseau de canalisations.
Le raccordement est obligatoire pour les propriétaires lorsque les canalisations passent devant le terrain de la construction.
Sur le plan financier, les travaux effectués dans la partie privée sont à la charge du propriétaire. Ceux effectués dans la partie publique sont laissés à la commune.

Economisons l’eau

Préserver nos ressources en eau est un véritable enjeu pour les années à venir.
Nous pouvons agir et prendre nos responsabilités individuelles en changeant nos habitudes, nos modes de consommation, et en mettant en place des petits gestes simples qui vont permettre de faire de réelles économies.

Aujourd’hui, la consommation moyenne d’un français est de 148 litres par habitant et par jour. À la fin du XVIIIe siècle, elle n’était en moyenne que de 15 à 20 litres par habitant. Puis, avec l’arrivée de l’eau dans les logements après la Seconde Guerre mondiale, la consommation a atteint 106 litres en 1975 et grimpé jusqu’à 165 litres par jour et par personne au début des années 2000, selon l’observatoire SISPCA.

 

 

 

 

 

 

 

En somme, 93 % de l’eau que nous utilisons à la maison sont dédiés à l’hygiène et au nettoyage et 7 % seulement à notre alimentation.

Stop au gaspillage !

Maîtriser sa consommation d’eau, c’est aussi diminuer sa facture !
Pour cela vous devez :

    • découvrir les bons gestes à adopter dans votre logement ou jardin,
    • vous équiper pour économiser l’eau mais aussi diminuer vos dépenses d’énergie,
    • privilégier l’eau du robinet à l’eau en bouteille beaucoup plus chère.

En modifiant nos habitudes au quotidien, nous pouvons économiser jusqu’à 30 % de l’eau consommée. Certaines eaux n’ont pas besoin d’être potables pour être utilisées, comme l’eau servant à la toilette, pour faire la vaisselle ou encore celle de l’arrosage.

Une priorité : la chasse aux fuites !

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Je suis responsable de toutes les consommations d’eau enregistrées à mon compteur. La facture d’eau représente une dépense de plus de 500 euros pour un foyer de 4 personnes et elle augmente considérablement en cas de fuites. Grosses ou petites, toutes les fuites doivent être réparées : cela revient moins cher que les volumes d’eau gaspillés.

Je contrôle s’il n’y a pas une fuite 

Je suis responsable de toutes les consommations d’eau après compteur. Les fuites dans le sol entre le compteur et la maison passent souvent inaperçues et occasionnent parfois des factures de plusieurs milliers d’euros. L’endommagement des canalisations peut être dû au gel ou à des tassements anormaux du sol en période de canicule. 

Ma facture d’eau fait généralement apparaître les consommations des années précédentes. Si je constate une augmentation inexpliquée, cela doit m’alerter.

Je contrôle ma consommation nocturne à partir du compteur d’eau au moins deux fois par an. Rien de plus facile : j’effectue un relevé de compteur le soir puis je recommence le matin avant toute consommation d’eau. Si je n’ai pas utilisé d’eau durant la nuit, toute variation de l’index est révélatrice d’une fuite !

Je contrôle mon installation d’arrivée d’eau. De l’humidité anormale à la surface du sol peut provenir d’une fuite. Ce contrôle est particulièrement important pour les maisons anciennes, où les tuyaux sont en acier avec des risques de corrosion. Une réfection avec des tuyaux en polyéthylène flexible est recommandée.

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Un robinet qui goutte, c’est un robinet qui coûte ! Cela paraît insignifiant, mais un goutte à goutte, c’est près de 100 litres d’eau perdus par jour, ce qui revient à 10 € par mois. Alors que dans la majorité des cas, il suffit de changer le joint.

En ce qui concerne la chasse d’eau, c’est encore pire ! Une chasse d’eau peut fuir jusqu’à 600 litres par jour, ce qui approche la consommation quotidienne d’une famille de 4 personnes et revient à plus de 60 € par mois. Ces fuites ne sont pas toujours visibles, car le filet d’eau glisse sur la paroi. Pour vérifier si une chasse fuit, je fais tomber un peu de liquide alimentaire coloré. Si ce liquide est dilué par un filet d’eau alors que la chasse est à l’arrêt, il y a une fuite. La réparation d’une chasse d’eau est généralement simple.

Je préviens

Je dois bien protéger mon compteur du gel (blocs de polystyrène, laine de verre, etc.) ainsi que tous les robinets extérieurs.

Pour tout départ prolongé de la maison, je ferme le compteur général.

Limiter la pression, c’est diminuer le risque de fuite. Si la pression du réseau est supérieure à 3 bars, je peux installer un réducteur de pression au départ de mon installation d’eau. Il m’évitera des consommations d’eau excessives, des fuites prématurées au niveau des chasses d’eau, des raccords ou encore du ballon d’eau chaude. Et il augmentera la durée de vie de mes appareils électroménagers.

Économiser l’eau dans la maison : les bons gestes

Hygiène  

      • Plutôt qu’un bain, prenez une douche ! Vous allez pouvoir diviser par trois votre consommation d’eau. Et n’oubliez pas de couper l’eau pendant que vous vous savonnez, vous en économiserez encore plus !
      • « Sous la douche, 5 minutes top chrono »,
      • Fermez le robinet pendant que vous vous brossez les dents, que vous vous nettoyez les mains, que vous vous rasez, etc.
      • Placez une brique ou une bouteille remplie de sable dans le réservoir de votre chasse d’eau. Cela vous permettra d’économiser 1 à 2 litres d’eau par utilisation.

Lave- Linge, Lave-vaisselle

      • Remplissez complètement votre lave-linge et votre lave-vaisselle avant de les mettre en route.

Divers

      • Réutilisez l’eau de nettoyage de vos fruits et légumes pour arroser vos plantes d’intérieur,
      • « En balade, jamais sans ma gourde »

S’équiper pour économiser

        • Installez un mousseur sur l’ensemble des robinets de votre maison. Vous réduirez ainsi le débit d’eau et ferez de belles économies.
        • Ajoutez un adoucisseur d’eau : opter pour un adoucisseur d’eau va vous permettre de faire des économies et d’éviter la surconsommation énergétique, en permettant de chauffer votre eau plus rapidement. Par ailleurs, l’adoucisseur allonge considérablement la durée de vie de vos appareils fonctionnant avec de l’eau chaude. En effet, le calcaire s’accumule rapidement et peut provoquer des fuites, un robinet ou une chasse qui goutte, ou faire tomber en panne vos équipements. Trop de calcaire peut être à la source de nombreux problèmes de plomberie ainsi que de gâchis d’eau.
        • Ajoutez des mitigeurs : vous allez pouvoir équiper tous les robinets de la maison d’un mitigeur thermostatique, en privilégiant la salle de bain  et la douche. Le mitigeur possède, normalement, deux boutons : l’un pour régler la température, l’autre pour régler la pression. Ainsi, vous ne gaspillerez plus d’eau en attendant la bonne température !
        • Optez pour des appareils ménagers basse-consommation : lors de l’achat de votre lave-linge et de votre lave-vaisselle, il faudra être vigilant quant au niveau de consommation d’eau. Le choix de la classe est loin d’être neutre sur l’écologie : en vous aidant de l’étiquette énergie, vous pourrez choisir un appareil économe en eau. Un lave-vaisselle par exemple consomme 15 à 40 litres d’eau, et un lave-linge de 60 à 130 litres.
        • Utilisez un pommeau de douche économique : en installant une pomme de douche avec aérateur, vous aurez l’impression d’utiliser la même quantité d’eau. Mais l’injection de bulles d’air vous fera faire 30 à 40 % d’économies !
        • Installez une chasse à deux boutons : une chasse d’eau utilise 6 à 12 litres d’eau à chaque utilisation. Cela représente entre 3500 et 3800 litres d’eau par an et par personne. Pensez à équiper vos toilettes d’un mécanisme d’eau à double débit, cela vous permettra d’utiliser seulement 3 à 6 litres d’eau.

Économiser l’eau au jardin

Tout comme la salle de bain et la cuisine, le jardin est un grand consommateur d’eau. Entre les fleurs, la pelouse et le potager, les solutions pour économiser l’eau au jardin sont nombreuses et faciles à mettre en place.

      • Récupérez l’eau de pluie : pas besoin d’eau potable pour arroser votre jardin. Vous pouvez collecter l’eau de pluie en installant un récupérateur d’eau de pluie, ou à l’aide de bidons à la descente des gouttières. Vous pourrez vous servir de cette eau pour l’arrosage de vos fleurs, de votre pelouse et de votre potager.
      • Posez un paillage autour des plantations : vous pouvez aussi poser un paillis autour de vos plants. Il permettra de maintenir un bon taux d’humidité, 4 à 5 fois supérieur à un arrosage classique. Pour ce faire, vous fabriquerez un broyat obtenu en recyclant les déchets végétaux de votre jardin ou en utilisant de la paille. En paillant vos plantations, vous ferez ainsi 40 % d’économies d’eau.
      • Arrosez avec le goutte-à-goutte : pour arroser votre jardin, qui nécessite 15 à 20 litres d’eau par m2, vous pouvez installer un goutte-à-goutte, ou un tuyau poreux. Il consomme moins d’eau que les jets d’eau. Et arrosez de préférence le soir pour éviter l’évaporation de l’arrosage en journée. Vous ferez ainsi 5 à 10 % d’économies.
      • Installez un programmateur : vous pouvez également utiliser un programmateur. En ne programmant que quelques heures (dans la soirée) l’arrosage de votre jardin, vous pourrez mieux gérer votre consommation.

Conclusion…

Les endroits où il est aisé d’économiser l’eau sont nombreux. Et les solutions qui peuvent être mises en place ne nécessitent souvent pas d’investissement financier, ou alors uniquement très faible.

À vous de jouer maintenant !

 

Le développement durable

QU’EST-CE QUE LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Le concept de “développement durable” est né à la fin des années 1980 pour répondre au constat alarmant de la dégradation de l’écosystème lié à la croissance économique. En 1987, la présidente de la commission mondiale sur l’environnement et le développement, Mme Brundtland, introduit et définit cette notion comme étant : “La nécessité de répondre aux besoins présents sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs”.

Aujourd’hui, on peut aussi faire le lien avec de nouvelles notions au travers des termes suivants : “développement soutenable”, “ empreinte écologique”, “économie circulaire.

QU’EST-CE QUE L’AGENDA 21 ?

En 1992, lors de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, 1878 Etats ont signé un programme d’actions pour le XXIème siècle appelé “Agenda 21” définissant les principes permettant de concilier les trois piliers du développement durable : protection de l’environnement, efficacité économique et équité sociale.

Depuis le sommet de Rio, des milliers de collectivités locales dans le monde entier se sont lancées dans des démarches “Agenda 21” dont l’expression “penser globalement et agir localement” résume l’état d’esprit.

Pour la commune de Saint-Jouvent, l’Agenda 21 se veut avant tout “une démarche de longue haleine” qui sera couplée à des fiches actions à entreprendre dans notre vie quotidienne pour une meilleure gestion du développement.

CHRONOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

1972 : Stockholm
Première conférence des Nations Unies sur l’environnement. Connexion des notions d’environnement et de développement.

1987 : Rapport Brundtland
Définition du concept de développement durable.

1992 : Rio de Janeiro
“Sommet Planète Terre”, 178 Etats s’engagent en faveur du développement durable.

1994 :Charted’Aalborg
330 municipalités européennes s’engagent en faveur du développement durable.

1997 : Kyoto
Protocole sur la réduction des gaz à effet de serre

2002 : Johannesburg
3ème conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (Bilan Rio +10)

2003 : La SNDD
Adoption de la SNDD (Stratégie nationale de développement durable).

2005 : Charte de l’environnement
Mise en place de la charte de l’environnement, adossable à la Constitution.

2007 : leGrenellede l’environnement
Réunion de représentants du gouvernement d’associations professionnelles et d’ONG.

2008 : lois du Grenelle I

2010 : lois du Grenelle II
Réunissant tous les acteurs concernés les rencontres et débats organisés en France depuis 2007 ont conduit aux lois Grenelle 1 et 2, adoptées respectivement en 2009 et 2010, et à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

L’évolution actuelle du contexte national et international est marquée par :

    • une progression importante des préoccupations du grand public et des décideurs concernant la dégradation de l’environnement et les conséquences du changement climatique ;
    • une demande d’énergie et de matières premières croissante de la part des pays industrialisés, et de plus en plus forte de la part de pays en développement qui sont en cours d’industrialisation rapide.

La France s’est engagée, au moyen des lois d’août 2009 et de juillet 2010 mettant en œuvre les engagements du Grenelle Environnement, à une division par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2050 par rapport à ses émissions de 1990 grâce à :

    • ­des bâtiments neufs produisant tous plus d’énergie qu’ils n’en consomment à compter de 2020 ; ­
    • une massification au plus tôt et sur une longue durée de la rénovation, à bon niveau de performance énergétique, des bâtiments existants. ­

Cette politique nationale volontariste doit permettre de réduire fortement et rapidement les consommations énergétiques et les émissions associées de l’ensemble des secteurs économiques, et notamment de celui du bâtiment.

Elle nécessite une rupture vis-à-vis des évolutions constatées depuis le premier choc pétrolier, notamment en matière de rénovation énergétique des bâtiments :

    • ­tous les bâtiments neufs devraient être conçus pour être à énergie positive,
    • chaque rénovation de bâtiments ou de groupe de bâtiments (îlots) doit viser le niveau le plus élevé de performance énergétique à atteindre dans des conditions économiques et techniques réalistes en une ou plusieurs phases,
    • les rénovations devraient concerner la très grande majorité des bâtiments, quels que soient leurs types, les statuts de leurs occupants, leurs caractéristiques techniques…

2012 : Conférence de Rio+20

2013 : le plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH)

2015 : le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte
2 objectifs majeurs :

    • une réduction de 40 % des émissions de GES d’ici à 2030 et une division par quatre de ces émissions en 2050,­
    • une part de 32 % des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2030 et une division par deux de la consommation d’énergie finale en 2050.

L’objectif assigné par ce projet de loi pour le secteur du bâtiment est de disposer d’un parc immobilier dont l’ensemble des bâtiments sont rénovés en fonction des normes «bâtiment basse consommation» ou assimilé, à horizon 2050, en menant une politique de rénovation thermique des logements dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes.

2015 : Conférence de Paris sur le Climat
La Conférence sur le climat de Paris, dite «COP21», s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 au Bourget. Elle a réuni les 195 pays signataires de cette Convention qui reconnaissent la nécessité de lutter contre le changement climatique. La COP21 a permis d’aboutir à un accord historique engageant l’ensemble de ces pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Cet accord a pour objectif de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines à la surface de la Terre «nettement en dessous» de 2°C d’ici à 2100 par rapport à la température de l’ère préindustrielle (période de référence 1861-1880) et de poursuivre les efforts pour limiter ce réchauffement à 1,5°C.

2016 : loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages
Elle prévoit la création de l’Agence française pour la biodiversité, l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, la réparation du préjudice écologique, la mise en œuvre du protocole de Nagoya, le renforcement du dispositif de compensation, de nouveaux outils juridiques de protection ainsi qu’un durcissement des sanctions.

La loi de 2016 valide les nouveaux principes de non-régression du droit de l’environnement et de solidarité écologique et l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité. Elle inscrit pour la première fois les paysages nocturnes dans le patrimoine commun de la Nation et reconnaît le rôle des sols et de la géodiversité dans la constitution de ce patrimoine.

L’eau

La qualité de l’eau

L’eau apporte à tout être vivant une bonne santé et le bien-être de son organisme. Elle lui permet de combler ses besoins fondamentaux et surtout son alimentation. Mais, pour un usage bienfaisant, la qualité optimale de l’eau s’avère capitale.

Les données sur la qualité de l’eau du robinet sont publiques. Les résultats du contrôle sanitaire de l’eau du robinet sont accessibles commune par commune sur le site internet du ministère chargé de la santé. Ils sont régulièrement actualisés par l’Agence régionale de santé (ARS).

Vous pouvez également contacter votre mairie pour connaître les résultats des derniers contrôles sanitaires de l’eau du robinet dans votre commune.

Enfin, une note de synthèse sur la qualité de l’eau du robinet, élaborée par l’ARS, est jointe annuellement à votre facture d’eau.

Boire l’eau du robinet

D’une qualité irréprochable (l’eau est le produit alimentaire le plus surveillé), l’eau du robinet est 100 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille, elle permet d’éviter de jeter en moyenne 5 kg de bouteilles en plastique par an et par habitant.

Moins de déchets
    • Boire l’eau du robinet permet d’économiser environ 5 kg de déchets par an et par personne.
    • L’eau est disponible en permanence, inutile de la porter du magasin jusqu’à chez soi.
    • Vous économisez un geste de tri.
Moins de gaz à effet de serre
    • Boire l’eau du robinet engendre une économie de ressources (pas d’emballages en plastique produits) et de pétrole (pas de transport).
    • L’eau en bouteille parcourt en moyenne 300 km.
 Économies
    • L’eau du robinet coûte 100 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille.
    • La réduction des déchets permet de limiter le coût de collecte et de traitement de la collectivité.
 Une eau de qualité irréprochable
    • L’eau est le produit alimentaire le plus surveillé. Les contrôles quotidiens de son origine jusqu’au robinet permettent de garantir que l’eau produite est conforme aux normes sanitaires.

Néanmoins, il se peut qu’il y ait une odeur d’eau de javel qui se dégage parfois de l’eau du robinet. Cette odeur est due au chlore ajouté. C’est une obligation légale et une garantie de la totale qualité bactériologique de l’eau durant son transport dans les canalisations.

Quelques astuces pour faire disparaître l’éventuel goût de chlore :

    • avant de consommer l’eau, laissez-la couler quelques instants ;
    • remplissez la carafe d’eau un peu avant de passer à table. Le chlore s’évapore au contact de l’air ;
    • ayez en permanence une carafe au réfrigérateur. Fraîche, et ayant perdu son éventuel goût, elle sera appréciée ;
    • conservez-la au maximum 48h.

Le service de l’eau

    L’eau, une ressource rare et précieuse

    Indispensable à la vie, l’eau douce est en train de devenir un bien rare et précieux. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante.
    70% de la surface de la planète est couverte d’océans. Mais seulement 3% de l’eau sur terre (hydrosphère) est douce. Près des trois-quarts de cette eau douce sont des glaces polaires, l’autre quart des eaux souterraines, soit une part infime en eaux de superficie.
    L’eau propre à la consommation pour l’être humain représente donc moins de 1 % du volume total : l’eau potable est donc une ressource rare, que chacun d’entre nous se doit de préserver et d’économiser au quotidien.

    STOP au gaspillage généralisé !
    Encore aujourd’hui, l’eau potable n’est pas accessible à tous. Ressource faussement abondante, l’eau est consommée de façon irrationnelle, voire gaspillée sans vergogne un peu partout dans le monde. Les prélèvement d’eau douce ont triplé depuis 50 ans,
    Elément pourtant vital, il est important de bien savoir la gérer pour ne pas la gaspiller et faire des économies.

    Stop aux déchets sauvages

    En France, plus de 80 000 tonnes de déchets sont jetées chaque année dans des décharges sauvages en pleine nature par des pollueurs peu scrupuleux. La loi est pourtant sévère et pourrait être appliquée de façon plus stricte à l’avenir.

    Les décharges sauvages sont un fléau qui touche l’ensemble du territoire français.

    La gestion des dépôts sauvages de déchets

    Les dépôts sauvages d’ordures ou de détritus de quelque nature que ce soit (ordures ménagères, déchets verts, encombrants, cartons, gravats…) ainsi que toute décharge brute d’ordures ménagères sont interdits sur l’ensemble des voies, espaces publics et privés. Les infractions sont passibles de poursuites et de pénalités dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.

    Rappelons qu’au-delà de l’atteinte portée à l’environnement par le risque de pollution, ces dépôts sauvages représentent un coût supplémentaire pour la collectivité qui doit organiser l’enlèvement des déchets et le nettoyage des sites concernés.

    Quels risques pour les pollueurs ?

    La loi est pourtant bien claire et très sévère sur le sujet. :
     “Vous risquez 135 euros d’amende si vous jetez une simple poubelle, 1 500 euros en cas de dépôt depuis un véhicule, et s’il s’agit de déchets professionnels, cela peut atteindre 75 000 euros d’amende et une peine de 2 ans de prison.

     

    Il est très rare que les pollueurs se fassent prendre, mais cela pourrait changer, car les municipalités font appel à des détectives qui remontent la filière des déchets. L’ONF dote même les arbres de caméras très discrètes pour qu’enfin les pollueurs soient les payeurs”.